Comment savoir si une huile essentielle est comestible ?

Avoir une huile essentielle comestible de qualité, cela commence avec la plante dont l’HE est extraite. La plante peut être sauvage ou issue de cultures biologiques certifiées. Dans les deux cas, le label bio impose une cueillette hors de la pollution, dans le respect du biotope (de l’écosystème) pour la préservation des espèces.

La concentration finale du produit implique une recherche de pureté maximale, sans trace de pesticides, de désherbants, de radioactivité ou encore de métaux lourds que seule la garantie “bio” peut vous assurer.

Je vous recommande d’acheter des huiles essentielles d’excellente qualité, afin de bénéficier de leurs vertus thérapeutiques. Les huiles essentielles portant le label AB (issu de l’agriculture biologique) répondent à cette exigence. En agriculture conventionnelle, l’abus d’intrants de synthèse et autres engrais ou pesticides contribuent à augmenter la pollution des sols et peut être générateur de maladies. Mieux vaut choisir des producteurs biologiques qui travaillent dans le respect de la terre et des hommes.

Les plantes aromatiques doivent être cueillies dans le respect du biotope afin de préserver les espèces botaniques de plantes ou d’arbres.

Les huiles distillées doivent être exemptes de pollution. Les HE sont des produits très concentrés. Une bonne huile essentielle doit donc faire l’objet de recherche de pureté maximale (absence de traces de pesticides, désherbants, métaux lourds ou radioactivité).

Assurez-vous que l’étiquette de votre huile essentielle porte les mentions suivantes :

• Le nom botanique complet de la plante (son nom latin) doit être clairement indiqué sur l’étiquette du flacon. Cette indication détermine l’espèce dont est extraite l’HE. En effet, pour une même plante, arbre, fleurs ou fruits, il peut exister plusieurs espèces qui n'auront pas les mêmes indications et vertus. Comme par exemple l’huile essentielle d’Eucalyptus (eucalyptus globulus, radiata ou encore smitii) ou l’huile essentielle de Lavande (lavandula officinalis, stoechas, aspic ou encore lavandin).
• La partie botanique dont l’huile essentielle est extraite. C’est l’organe producteur de la plante aromatique. Une indication indispensable. L’HE obtenue peut être différente selon la partie de la plante distillée. Par exemple, les feuilles de l’oranger amer donnent l’huile essentielle de Petit grain bigarade ; le zeste donne l’HE Orange amère et les fleurs permettent la distillation de l’huile essentielle de Néroli.
• L’huile essentielle doit être chémotypée, c’est-à-dire biochimiquement définie : label HECT (ou HEBBD). Le chémotype d’une HE indique sa composition moléculaire établie grâce à une analyse chromatographique et spectrométrique. L’huile essentielle de Romarin a ainsi plusieurs chémotypes distincts (cinéole, verbénone, camphre). Selon son chémotype HE romarin aura des propriétés et utilisations différentes.
• L’origine géographique de la plante a aussi son importance. Le terroir de culture d’une plante peut influer sur son chémotype. Par exemple, la cannelle “de Chine” n’a pas la même spécificité chimique que la cannelle “de Ceylan”.
• La présence d’un numéro de lot sur le flacon vous garantit la traçabilité de votre huile essentielle.